Visuel exposition les incertitudes de l'Espace

Les Incertitudes de l’Espace

Du 1er juillet au 20 novembre 2022, l’Observatoire de l’Espace et les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse proposaient une exploration singulière de la recherche scientifique et spatiale avec les œuvres des artistes Véronique Béland, Justine Emard, Élise Parré et Isabelle Prim.
Dans la continuité de l’exposition Gravité Zéro, une exploration artistique de l’aventure spatiale (2018) et des dépôts d’art contemporain de l’Observatoire de l’Espace, Les incertitudes de l’Espace a réuni, du 1er juillet au 20 novembre 2022, quatre artistes dont les œuvres remettent en question le grand récit de l’aventure spatiale tel qu’on le connaît. À travers des vidéos et des installations conçues à partir de documents d’archives du Cnes ou plus contemporains, Véronique Béland, Justine Emard, Élise Parré et Isabelle Prim entraînent le regardeur dans leurs réécritures fictionnelles voire expérimentales de l’histoire de l’exploration spatiale.

Véronique Béland, avec En sortie, le scientifique de l’espace : point sur la conception (2022), produit de nouvelles généalogies d’engins spatiaux à l’aide d’une Intelligence artificielle qu’elle entraîne et nourrit de plans de véhicules associés à des missions d’exploration. Justine Emard filme quant à elle, dans In Præsentia (2021), un singe réagissant à des images d’archives du Cnes, un animal dont l’espèce est liée aux premiers vols habités. Toutes deux questionnent dans leurs œuvres l’altérité et le rôle des non humains dans l’aventure spatiale. Dans Condition d’élévation (2020), Isabelle Prim décrit la rencontre incertaine que fait une jeune fille à bord d’un ballon stratosphérique. Elle réalise cette fiction à partir d’images d’archives tournées au Centre de lancement de ballons d’Aire-sur-l’Adour. Enfin, Élise Parré, avec son installation Paysage corollaire (2019), revient sur les prémices des activités spatiales françaises, restées dans la pénombre de l’histoire, et la construction de la base spatiale d’Hammaguir en Algérie, après la Seconde Guerre mondiale.

Les œuvres des artistes présentées font toutes partie de la collection de l’Observatoire de l’Espace, vouée à circuler dans des centres d’art et des institutions culturelles afin d’occasionner des rencontres entre le public et la création contemporaine inspirée de l’univers spatial.

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